• Choice

Taking Control of Inuit Stories Through Printmaking

Exploring the Global Affairs Canada Visual Art Collection

Dec 13, 2021
by Janice Grey


French Inuktitut

In a culture where storytelling and oral history are significant pillars of society, printmaking offered a new way to preserve and share our culture. Inuit printmakers from Puvirnituq have been especially influential in Nunavik. It was these artists that started the co-operative movement in 1960 that resulted in the creation of La Fédération des Coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ), an act that would create a sense of control and autonomy of our own future. Creating space even in the often pretentious and foreign worlds of international galleries for images of our everyday. Our hunts, legends, styles of clothing and our ways of play. Carved in stone and set to paper, Inuit artists have cemented a place for our culture and aesthetic in the global imagination. 

Play (1966) is a print I adore, so I am grateful that I have the opportunity to share my thoughts on it. Leah Qumaaluk’s (1934–2010) other works, including more than 50 prints, are equally as impressive and I am privileged to have access to archived prints at the FCNQ office in Montreal, QC—even more so that I was able to see an original stone matrix carved by the artist for an uncatalogued mini-print; something that’s become increasingly rare as printmakers have moved away from using stone. Customarily the matrix would be destroyed after a run of prints is completed, though some have survived intact or with an X carved across the image.

The vivid imagery of Inuit storytelling fits well into the medium of printmaking, something that is made beautifully clear across Leah Qumaaluk’s many prints. Even more impressive is the sheer size of some of her prints, particularly considering that each was carved on a single slab of stone. Her legendary birds and great monsters evoke a sense of otherworldliness that is brought to life when viewed in person and her nuanced images of everyday life, make for a stunning and unique portfolio. Play in particular radiates warmth and love, as a child suspended in the air by a parent or sibling is just out of the reach of an excited puppy. 

As the owner of three playful huskies, I am often drawn to art featuring dogs. Dogs have always held important roles in Inuit society, not only as modes of transportation or protection. Inuit children are given puppies to learn responsibility and to have a protector if they’re off playing on their own. When I see this print, I see a puppy at play with their companion, trying in vain to reach, to touch, to love their little person. The sweet sound of joyful breathless giggles echoes in my imagination as I am reminded of playtime with my own puppy. My little niece suspended above my head as we yell, “Loki is lava!” I imagine this to be a universal experience—unless, of course, you’re not a dog person—but who doesn’t love a little run around with a cute puppy?



—Janice Grey was born in Kuujjuaq, Nunavik, QC, and raised in Aupaluk, Nunavik, QC. She has been involved with community Co-operatives for over a decade. Since completing the Nunavut Sivuniksavut program, Janice has been active in politics at both regional and local levels. She currently lives in Aupaluk with her partner and their three dogs, Loki, Brownie and Jory. Harvesting, preparing and eating traditional Inuit foods are her passion. 


This piece is part of a collaborative project between Global Affairs Canada (GAC) and the Inuit Art Foundation that brings together Inuk writers and Canadian ambassadors to discuss pieces of Inuit art from the GAC collection, on display at Canadian embassies around the world.

QumalukLeahPlay

Leah Qumaaluk 
Play (1966) Gravure sur pierre 73,4 x 50,9 cm
Collection d’art visuel d’Affaires mondiales Canada © Leah Qumaaluk Exposée au Haut-commissariat du Canada à Singapour

Les arts d’impression nous ont offert une nouvelle façon de préserver et de transmettre notre culture, où les récits et l’histoire orale représentent des piliers sur lesquels repose la société. Les graveurs inuits de Puvirnituq ont été particulièrement influents au Nunavik. Ce sont ces artistes qui ont lancé, en 1960, le mouvement coopératif qui a mené à la fondation de la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ), laquelle créerait ensuite chez nous un sentiment de contrôle et d’autonomie par rapport à notre avenir.

Nous avons ainsi créé un espace pour les images de notre quotidien, même dans les mondes souvent prétentieux et étrangers des musées internationaux. Un espace pour nos chasses, nos légendes, nos styles vestimentaires et nos jeux. Avec ces images gravées sur la pierre et reproduites sur papier, les artistes inuits ont ancré notre culture et notre esthétique dans l’imaginaire mondial.

J’adore cette estampe intitulée Play (1966), et je suis ravie de pouvoir la commenter. Les autres œuvres de Leah Qumaaluk (1934-2010), qui comprennent plus de 50 estampes, sont tout aussi impressionnantes. J’ai d’ailleurs l’immense privilège de pouvoir accéder à des estampes archivées au bureau de la FCNQ à Montréal. Mais surtout, j’ai eu la chance de voir la matrice de pierre originale sculptée par l’artiste pour une estampe miniature non cataloguée, chose qui devient de plus en plus rare puisque les graveurs utilisent de moins en moins la pierre. Habituellement, la matrice est détruite après une série de tirages, mais certaines ont survécu, intactes ou traversées d’un X.

L’imagerie expressive des récits inuits convient bien aux arts d’impression, comme le démontrent magnifiquement les nombreuses estampes de Leah Qumaaluk. Ce qui rend ses estampes encore plus impressionnantes, c’est leur grande taille, surtout quand on pense que chacune a d’abord été sculptée sur une seule dalle de pierre. Ses oiseaux légendaires et ses formidables monstres évoquent un sentiment de mysticité, mais prennent vie lorsqu’on les a devant soi, et ses images nuancées de la vie quotidienne forment un portfolio étonnant et unique. L’œuvre Play, qui illustre un enfant projeté dans les airs par un parent, un frère ou une sœur, tout juste hors de la portée d’un chiot excité, rayonne tout particulièrement de chaleur d’amour.

Étant moi-même propriétaire de trois huskies très enjoués, je suis souvent attirée par les œuvres qui représentent des chiens. Les chiens ont toujours joué un rôle important dans la société inuite, et pas seulement en tant que moyens de transport ou de protection. Chaque enfant inuit se voit confier un chiot; il apprend ainsi à devenir responsable et bénéficie d’une protection lorsqu’il joue seul, à l’écart. Quand j’observe cette estampe, je vois un chiot enjoué avec son compagnon, et qui essaie en vain d’atteindre son petit humain pour le couvrir d’affection. Le doux son des joyeux fous rires résonne dans mon imagination tandis que je me remémore les moments de jeu avec mon chiot à moi, ma petite nièce suspendue au-dessus de ma tête, alors que nous crions : « Attention, Loki est brûlant comme la lave! » J’imagine qu’il s’agit d’une expérience universelle – à moins, bien sûr, que vous n’aimiez pas les chiens. Mais qui n’aime pas s’amuser avec un chiot tout mignon?



—Janice Grey est née à Kuujjuaq et a grandi à Aupaluk, au Nunavik (Québec). Elle s’implique dans les coopératives communautaires depuis plus de dix ans. Depuis qu’elle a terminé le programme Nunavut Sivuniksavut, Janice travaille activement dans le milieu politique régional et local. Elle habite actuellement à Aupaluk avec son partenaire et leurs trois chiens, Loki, Brownie et Jory. Elle se passionne pour la récolte, la préparation et la dégustation d’aliments traditionnels inuits.


Cet article fait partie d’un projet de collaboration entre Affaires mondiales Canada (AMC) et l’Inuit Art Foundation, dans le cadre duquel des rédacteurs inuits et des ambassadeurs canadiens discutent d’œuvres inuites de la collection d’AMC, exposées dans des ambassades canadiennes du monde entier.

QumalukLeahPlay

ᓕᐊ ᖁᒫᓗᒃ
ᕿᑎᒃᑐᖅ (1966) ᐅᔭᕋᕐᒥᑦ ᓴᓇᓯᒪᔪᖅ 73.4 x 50.9 ᓴᓐᑎᒦᑕᐃᑦ
ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔩᑦ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᑕᑯᑉᓗᒋᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᓂᒃ ᑲᑎᖅᓱᒐᐃᑦ © ᓕᐊ ᖁᒫᓗᒃ ᑲᓇᑕᐅᑉ ᖁᑦᑎᒃᑐᖓᓂ ᑲᑎᒪᔨᓂᑦ ᓯᙵᐳᐊᒦᑦᑐᖅ

ᐱᖅᑯᓯᕆᔭᐅᔪᒃᑯᑦ ᐅᓂᑉᑳᓕᐅᕆᓂᕐᒥᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐅᓂᑉᑳᖅᑐᐊᖅᑕᐅᔪᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᑦ ᐃᑲᔫᑕᐅᓂᖏᓐᓄᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᓄᑦ, ᑎᑎᕋᐅᔭᕐᓂᖅ ᑐᓂᓯᔪᖅ ᓄᑖᒥᒃ ᐊᓯᐅᔨᑦᑕᐃᓕᓂᕐᒧᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑐᓂᔾᔪᑎᒋᑉᓗᒍ ᐱᖅᑯᓯᕆᔭᕗᑦ. ᐃᓄᖕᓄᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑕᐅᔪᑦ ᐳᕕᖕᓂᑐᕐᒥᑦ ᐃᑲᔪᐃᓂᖃᑦᑎᐊᖅᓯᒪᔪᑦ ᓄᓇᕗᕕᖕᒥᑦ. ᑖᑉᑯᐊ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑏᑦ ᐱᒋᐊᖅᑎᑦᑎᓚᐅᖅᑐᑦ ᑯᐊᐸᒥᒃ ᐊᐅᓚᔾᔭᐃᓂᕐᒥᒃ 1960-ᖏᓐᓂᑦ ᓴᖅᑭᑦᑎᑉᓗᓂ ᑖᑉᑯᓂᙵᑦ La Fédération des Coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ), ᐱᓕᕆᐊᖅ ᓴᖅᑭᑦᑎᓇᔭᖅᑐᖅ ᐊᐅᓚᑦᑎᓂᖃᕐᓂᕐᒥᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᖕᒥᒃᑰᖓᔪᒃᑯᑦ ᓇᖕᒥᓂᑉᑎᖕᓂᑦ ᓯᕗᓂᒃᓴᑉᑎᖕᓄᑦ.

ᓴᖅᑭᑦᑎᓗᓂ ᐃᓂᐅᔪᒥᒃ ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᒥᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑕᒫᓂᕐᒥᐅᑕᐅᖏᑦᑐᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᓂᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑕᑯᔭᒃᓴᐅᑎᓂᑦ ᐊᔾᔨᓂᑦ ᖃᐅᑕᒫᑦ ᐊᑐᖅᐸᑉᑕᑉᑎᖕᓂᑦ. ᒪᖃᐃᖃᑦᑕᕐᓂᕗᑦ, ᐅᓂᑉᑳᑦ, ᐋᖅᑭᐅᒪᓂᖏᑦ ᐊᓐᓄᕌᑉᑕ ᐊᒻᒪᓗ ᕿᑎᒍᓯᕗᑦ. ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔪᑦ ᐅᔭᕋᖕᒧᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᓕᓚᔪᒧᐊᖅᑕᐅᑉᓗᓂ, ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᖏᑦ ᕿᑯᖕᒧᐊᖅᓯᔪᑦ ᐱᖅᑯᓯᑉᑎᖕᓂᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᑎᑦᑎᔪᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑕᑯᔭᐅᔪᖕᓇᖅᑐᒥᑦ.

ᕿᑎᒃᑐᖅ (1966) ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔪᖅ ᐱᐅᒋᑦᑎᐊᖅᑕᕋ, ᑕᐃᒪᓐᓇᒧᑦ ᖁᔭᓕᔪᖓ ᑐᓂᔪᖕᓇᕋᑉᓯ ᑖᑉᓱᒧᙵ ᐃᓱᒪᒋᔭᒻᓂᑦ. ᓕᐊ ᖁᒫᓘᑉ (1934-2010) ᐊᓯᖏᑦ ᐱᓕᕆᐊᖏᑦ, ᐃᓚᐅᑉᓗᑎᒃ 50 ᐅᖓᑖᓄᖅᑐᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᑦ, ᐊᔾᔨᑦᑎᐊᒃᑯᑦ ᓴᕆᒪᓇᖅᑐᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᖁᕕᐊᓱᒃᑐᖓ ᑐᖅᑯᖅᑕᐅᓯᒪᔪᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᓄᐊᕈᖕᓇᕋᒪ FCNQ-ᑯᑦ ᑎᑎᕋᕐᕕᖓᓂᑦ ᒪᓐᑐᕆᔮ, ᑯᐸᐃᒃᒥᑦ - ᐱᓗᐊᒃᑲᓐᓂᖅᖢᖓ ᑕᑯᔪᖕᓇᓚᐅᕋᒪ ᐅᔭᕋᒃ ᓴᓇᙳᐊᖅᑕᕕᓂᖓ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᐅᑉ ᐃᓂᓕᐅᖅᑕᐅᓯᒪᙱᑦᑐᖅ ᒥᑭᔪᑦ-ᑎᑎᓯᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᓄᑦ; ᑕᐃᒪᓐᓇᐃᖃᑦᑕᕈᖕᓃᖅᐸᓪᓕᐊᑐᐃᓐᓇᖅᑐᖅ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑏᑦ ᐅᔭᖅᑲᓂᒃ ᑎᑎᕋᐅᔭᐃᓂᕐᒥᑦ ᐊᓯᐊᓄᐊᖅᓯᒪᓕᕐᒪᑕ. ᐱᖅᑯᓯᐅᓯᒪᔪᑦ ᐋᖅᑭᐅᒪᔪᖅ ᓱᕋᒐᔭᓚᐅᖅᑐᖅ ᖃᑉᓰᖅᑕᕐᓗᑎᒃ ᑎᑎᕋᐃᓃᑦ ᐱᐊᓂᖅᑳᖅᑎᓪᓗᒋᑦ, ᐃᓚᒋᑦ ᐊᓂᒎᑎᐊᓂᖃᑦᑕᖅᓯᒪᔫᒐᓗᐊᑦ ᖃᓄᐃᖏᖦᖢᑎᒃ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ X-ᒥᒃ ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᑉᓗᑎᒃ ᐊᔾᔨᒥᑦ.

ᑕᑯᒃᓴᐅᑦᑎᐊᖅᑐᑦ ᐊᔾᔨᖏᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐅᓂᑉᑳᖅᑕᖏᑦ ᓈᒻᒪᒃᓯᓯᒪᔪᑦ ᕿᑎᐊᓃᖓᔪᒥᑦ ᐊᓕᓚᔪᒧᐊᖅᑎᕆᕐᓂᒥᑦ, ᐱᑦᑕᐅᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᓴᓇᔭᐅᔪᖅ ᓕᐊ ᖁᒫᓘᑉ ᐊᒥᓱᐃᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑕᖏᓐᓂᑦ. ᐱᑦᑕᐅᓗᐊᒃᑲᓐᓂᖅᑐᖅ ᐊᖏᓂᕆᔭᖏᑦ ᐃᓚᖏᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑕᖏᑦ, ᐱᓗᐊᖅᑐᒥᑦ ᐊᑐᓂ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᖕᒪᑕ ᐊᑕᐊᓯᖅ ᐅᔭᕋᖕᒧᑦ. ᑎᖕᒥᐊᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᑕᖏᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᖏᔪᑦ ᑲᑉᐱᐊᓇᖅᑐᑦ ᓂᕐᔪᑏᑦ ᐲᖅᓯᔪᑦ ᐊᓯᖏᓐᓂᒃ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒦᖓᔪᓂᒃ ᐆᒻᒪᖅᑎᑕᐅᖃᑦᑕᖅᑐᑦ ᑕᐅᑐᒃᑕᐅᔭᕌᖓᑕ ᐃᓄᖕᒧᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᑕᑯᒃᓴᐅᑎᑕᖏᑦ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᑦ ᖃᐅᑕᒫᑦ ᐃᓅᓯᕆᔭᐅᔪᒥᑦ ᐱᑦᑕᐅᑦᑎᐊᖅᑐᒥᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐊᔾᔨᐅᖏᑦᑐᓕᐅᖅᓯᔪᑦ. ᕿᑎᒃᑐᖅ ᑕᑯᒃᓴᐅᑎᑦᑎᔪᖅ ᐱᐅᔪᒥᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓇᒡᓕᖕᓂᕐᒥᑦ, ᓄᑕᕋᖅ ᖁᒻᒧᒃᑎᑕᐅᓯᒪᑉᓗᓂ ᐊᖓᔪᖅᑳᒧᑦ ᖃᑕᙳᑎᖓᓄᓪᓘᓐᓃᑦ ᑎᑭᐅᑎᓯᒪᙱᐊᕐᔪᒃᖢᓂ ᖁᕕᐊᓱᑦᑎᐊᖅᑐᖅ ᕿᖕᒥᐊᕐᔪᖕᒧᑦ.

ᐱᖓᓱᓂᒃ ᐃᓄᐃᑦ ᕿᖕᒥᖏᓐᓂᒃ ᕿᑎᒍᒪᒃᑳᓗᖕᓂᑦ ᕿᖕᒥᖃᖅᖢᖓ, ᑎᑎᕋᔭᖅᓯᒪᔪᑦ ᕿᖕᒥᕐᓂᑦ ᐅᔾᔨᕆᖃᑦᑕᖅᑕᒃᑲ. ᕿᒻᒦᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᖏᓐᓇᐅᔭᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᖕᓄᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᓄᑦ, ᐃᖏᕐᕋᔭᒍᑕᐅᑐᐃᓐᓇᕐᓂᕐᒨᙵᑦᑐᖅ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᒥᐊᓂᖅᓯᓂᐊᕐᓂᖏᓐᓄᑐᐃᓐᓇᐅᖏᑦᑐᖅ. ᐃᓄᐃᑦ ᓄᑕᖅᑲᖏᑦ ᕿᖕᒥᐊᕐᔪᖕᓂᑦ ᑐᓂᔭᐅᖃᑦᑕᖅᑐᑦ ᐃᓕᓐᓂᐊᕈᑎᒋᓂᐊᕐᓗᒋᑦ ᐱᔭᒃᓴᐅᑎᖃᕐᓂᒥᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᒥᐊᓂᖅᓯᔨᖃᕐᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᑭᓯᕐᒥᐅᕐᓗᑎᒃ ᕿᑎᙳᐊᖅᖢᑎᒃ ᐅᖓᓯᒃᓯᒃᐸᑕ. ᑕᑯᒑᖓᑉᑯ ᑎᑎᕋᐅᔭᖅᓯᒪᔪᖅ, ᑕᑯᖃᑦᑕᖅᑐᖓ ᕿᖕᒥᐊᕐᔪᖕᒥᑦ ᕿᑎᖃᑎᖃᖅᑐᒥᒃ ᐱᖃᑎᒋᔭᖓᓂᑦ, ᑎᑭᐅᑎᓇᓱᒃᑐᖅ, ᐊᒃᑐᕐᓗᓂᐅᒃ, ᓇᒡᓕᒋᓗᒍ ᐃᓄᐊᓚᖁᑎᖓ. ᓇᒡᓕᖕᓇᖅᑐᖅ ᖁᕕᐊᓱᒡᖢᑎᒃ ᐃᒡᓚᔭᒪᑦᑐᑦ ᑕᐅᑐᕐᕉᖅᑕᑉᑯᑦ ᐃᖅᑲᐃᑎᑕᐅᑉᓗᖓ ᕿᑎᖃᑎᒋᔭᕆᐊᖃᓕᕋᑉᑯ ᕿᖕᒥᐊᕐᔪᒐ. ᓄᐊᑯᓗᒐ ᖁᒻᒧᖓᑉᓗᓂ ᓂᐊᖁᕐᒪ ᖁᓛᓂᑦ ᐃᕆᐊᓛᖅᖢᑕ, “ᓗᑭ ᓚᕙᖑᔪᖅ!” ᑕᐅᑐᕐᕈᖃᑦᑕᖅᑐᖓ ᓇᓂᓗᒃᑖᖅ ᑖᒻᓇ ᐊᑐᖅᑕᐅᖃᑦᑕᕐᒪᑦ - ᑭᓯᐊᓂ, ᓲᖅᑲᐃᒻᒪ, ᕿᒻᒥᓕᕆᔨᐅᖏᒃᑯᕕᑦ - ᑭᓯᐊᓂ ᑭᓇᒧᓪᓕ ᐊᓕᐊᓇᐃᒋᔭᐅᖏᒻᒪᑦ ᐅᓪᓚᔭᖃᑎᖃᕐᓗᓂ ᕿᖕᒥᐊᕐᔪᖕᒥᑦ?



ᔮᓂᔅ ᒍᕇ ᐃᓅᓚᐅᖅᑐᖅ ᑰᔾᔪᐊᖅ, ᓄᓇᕗᕕᒃ, ᑯᐸᐃᒃᒥᑦ, ᐊᒻᒪᓗ ᐱᕈᖅᓴᓚᐅᖅᑐᖅ ᐊᐅᐸᓗᒃ, ᓄᓇᕕᒃ, ᑯᐸᐃᒃᒥᑦ. ᐃᓚᐅᖃᑕᐅᓯᒪᔪᖅ ᓄᓇᓕᖕᒥᑦ ᑯᐊᐸᒃᑯᓐᓂᑦ ᐅᑭᐅᑦ ᖁᓖᑦ ᐅᖓᑖᓄᑦ. ᑕᐃᒪᙵᓂᑦ ᓄᓇᕗᑦ ᓯᕗᓂᒃᓴᕗᒻᒧᑦ ᐃᓕᓐᓂᐊᕌᓂᖕᒪᑦ, ᔮᓂᔅ ᒐᕙᒪᓕᕆᑲᑕᐃᓐᓇᖅᑐᖅ ᑕᒪᐃᓐᓂᑦ ᖃᓂᑦᑐᒥᑦ ᓄᓇᒥᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓄᓇᓕᖕᒥᑦ. ᒫᓐᓇ ᐊᐅᐸᓗᒃᒥᐅᑕᐅᔪᖅ ᐱᖃᑎᓂᓗ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᖓᓱᑦ ᕿᒻᒥᖏᑦ, ᓗᑭ, ᐳᕋᐅᓂ ᐊᒻᒪᓗ ᔫᕆ. ᒪᖃᐃᓐᓂᖅ, ᓂᕿᓕᕆᐊᕆᑉᓗᒋᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓂᕆᑉᓗᒋᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᓂᕿᖏᑦ ᐱᔪᒪᓂᕆᑦᑎᐊᖅᑕᖏᑦ.


ᑕᒪᓐᓇ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᐅᔪᖅ ᐊᑯᓐᓂᖏᓐᓂᑦ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔨᒃᑯᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᖅᑎᓄᑦ ᑐᙵᕕᒃ ᑲᑎᑎᑦᑎᖃᑦᑕᖅᑐᖅ ᐃᓄᐃᑦ ᑎᑎᕋᖅᑎᓂᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᓂᒃ ᐅᖃᐅᓯᖃᕐᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐃᓄᐃᑦ ᓴᓇᙳᐊᒐᖏᓐᓂᒃ ᑲᓇᑕᒥᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥᑦ ᑲᒪᔨᒃᑯᑦ ᑲᑎᑕᖏᓐᓂᒃ, ᑕᑯᒃᓴᐅᑎᑕᐅᔪᑦ ᑲᓇᑕᒧᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᕐᕕᐅᔪᓂᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᒦᑦᑐᓂᑦ.

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